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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 17:49

 

IMGP3291 navarenx

                                                                    j'ai preque failli la loupée

 

SAMEDI 20 MAI 2011 NAVARRENX 64190---> UHART-MIXE 64120

 

Distance Parcourue: 32km672 Temps de marche: 6h35

6h debout, je mets mon duvet dans mon sac, je sors de la chambre en essayant de faire le moins de bruit possible, je me prépare mon petit déjeuner et voila je suis parti.
Je fais encore quelques photos que j’avais oublié de prendre hier.
A la sortie de Navarrenx, il y a une toute petite chapelle que l’on peu louper si on n’y prête pas attention, mais l’intérieur est beau.
Mes pieds vont bien, il m’arrive de remettre les chaussettes de rétention pour dormir quand je trouve que ma cheville en a besoin, un simple geste de prévention.
La journée s’annonce chaude, le macadam est hélas toujours d’actualité. Je garde toujours ma bouteille d’eau supplémentaire dans mon sac.
J’ai aussi enfin compris pourquoi mon sac me faisait mal sur un côté, j’ai une sangle qui c’est desserrée. Je reprends les réglages et je bloc le tout avec des épingles à nourrice.
Vers Mongaston, je sors d’un bois, je tourne la tête, j’aperçois une biche en train de se nourrir.

 

IMGP3294 sur le chemin

 

 

IMGP3295 sur le chemin                                                                     Les fameuses Palombières

 

 

IMGP3298 sur le chemin

 

                                                                       merci pour cet abri mis à notre disposition

 

Quelque km plus loin je passe au milieu d’une palombière, ces fameuses cabanes perchées dans les arbres où les chasseurs attendre le passage des oiseaux migrateurs.
A midi je suis à Arroué, déjà 19km de fait. Je garde l’ancien tracé car pour des raisons disons « économique » un nouveau parcours à été réalisé, mais il oblige à 2km500 de plus. Comme le balisage est toujours en place il n’y à pas de raison de ne pas en profiter.

 

IMGP3308chateau d'elgart

                                                                              Balisage sur l'ancien tracé

 

Même sur l’ancien tracé le conseil général vient de macadamiser un tronçon sur environ 1 km, heureusement il reste encore de grandes portions de chemin de terre et aussi du chemin compacté.
J’arrive à la ferme de Benta, je suis toujours dan la bonne direction mais je n’ai encore rien réservé. Je continu mon chemin, la providence va venir à moi par le plus simple des hasards. Un automobiliste est allé récupérer Claude et Bernard  et oui encore eux. Quand il arrive à mon niveau il stop pour me demander où je me rends. Je lui réponds que je cherche un gîte pour ce soir, il a de la place chez lui, je vais faire les 2km500 qui reste dans sa voiture.
Le gîte est super, en pleine nature avec transat, machine à laver, et des chambres pour 4 personnes.
Pour des pèlerins qui n’ont pas de gros moyens, le patron met en donativo deux petites caravanes.

 

IMGP3309 vers huart-mixe

                                                                        Paysage vers Uhart-Mixe

 

Pour éviter toutes surprises demain, je décide avec Claude de réserver à St Jean Pied De Port. La chance nous sourie, le 1er appel est le bon, de plus nous serons loger au même gite que Bernard, (il avait réservé avant nous, car sur son guide il  est signalé que l’on y parle l’allemand)
Fréderic, Delphine, et Estelle m’appellent au téléphone pour prendre de mes nouvelles. Ils n’en reviennent pas que je sois sur le point de passer en Espagne.
J’aurai fait la partie Le Puy En Velay / St Jean Pied De Port en 25 jours, avec un seul jour de repos depuis que j’ai quitté la maison.
Le soir nous avons eu droit à un repas digne d’un bon restaurant et pour moins de 30€ avec la chambre et le petit déjeuner.

 

 

IMGP3312 uhart-mixe

 

                                                                       Le calme du gîte de Uharte-Mixe

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 16:15

IMGP_4330-ces-quelques-brins-de-muguet-represente-ma-famill.JPG 

 

     CUEILLIS DÈS LES 1ER JOURS, CES BRINS DE MUGUET ONT FAIT TOUT LE CHEMIN DE COMPOSTELLE.

                                       ILS REPRESENTENT CHACUN UN MEMBRE DE MA FAMILLE.

 

Parti d'Emagny dans le Doubs  vendredi 8 avril 2011, je suis arrivé à Muxia LE BOUT DU BOUT comme j'ai toujours pris l'habitude d'appeler ce lieu en Espagne, le vendredi 18juin 2011 avec  seulement un  jour de repos.

Ce chemin avait pour but de me faire découvrir les régions et la nature que j'ai parcouru, les rencontres avec les autres, et regarder comment vivent les gens qui nous entourent.

J'ai voulu regarder l'autre côté du miroir. Ne pas voir que les richesses que l'on a pour coutume de nous montrer sur le chemin de St Jacques De  Compostelle...

 

je l'ai fais. Je suis allé au bout du bout en 70 jours de marche, j'ai parcouru 2276km 889 mètres. Sans compter les visites dans les villes, les villages étapes, la montée vers le Faro de Finistera, ni la visite au bout du bout.

 

J'ai marché 2.744.285 pas. J'ai perdu 19 kg dont 12 rien que sur le chemin. Les 7 autres je les  ai perdu lors de mes marches d'entrainement.

 

Ce chemin je le dédie tout particulièrement à toi ma petite-fille Estelle, pour avoir appris ta maladie à mon retour à Santiago de Compostela...

A toi, ma femme Laurence pour avoir accepté que je sois parti si longtemps.

A vous mes enfants Frédéric, Delphine, et Mélody pour votre soutient moral et les relais que vous avez assurés pour donner de mes nouvelles.

À vous tous mes amis, qui avez pris régulièrement de mes nouvelles pendant tout mon parcours.

 

Cette fin de chemin n'est pas celle que j'avais envisagée !!!

Je ne comprends toujours pas ce refus systématique de ne pas accorder de 2éme nuit, surtout hors saison...

Mais ce chemin laissera graver dans ma mémoire à tout jamais plein de merveilleux souvenirs visuels et olfactifs.

Ainsi que ces rencontres, que ce soit avec des animaux où des personnes qui m'ont enthousiasmé.

 

Pourtant , je ne suis pas sur de vouloir revenir sur ce chemin où l'argent est la première des choses que voient certains hébergeurs...

Le macadam est trop présent pour moi, et cela ne va pas s'arrêter demain...

 

 QUE DEVIENT DANS TOUT CELA !!! L'ESPRIT DU CHEMIN...

 

 

IMGP4318 l'usure des semelles                                                        ELLES ONT FAITES PLUS DE 3000 KM SANS ME TRAHIR

 

IMGP4322 nouvelle chaussure                                                 PRET À REPARTIR POUR DE NOUVELLES AVENTURES...

                                AVEC LES NOUVELLES CHAUSSURES DE LA MEME MARQUE... BIEN SUR !!!

IMGP_4324-credencial-1.JPG

 

IMGP_4325-credencial-2.JPG

 

IMGP_4326-credencial-3.JPG

 

                         ICI FIGURENT TOUS LES TAMPONS REPRESANTANT TOUTES MES ETAPES

                                              LORS DE MON CHEMIN DE COMPOSTELLE

 

IMGP4332-santiago-de-composetela.JPG                                                                              COMPOSTELLE  IMGP 4328 compostela 2-copie-1                                                                                       FINISTERA

 

IMGP_4329-compostela-3.JPG                                                                               MUXIA  

                                                      L'ABOUTISSEMENT DE MON CHEMIN

 

 

                                   ULTREÏA !!!

 

 

 

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 14:12

MARDI 21 JUIN 201 / MERCREDI 22JUIN 2011 

SANTIAGO --> BURGOS -->  BESANCON -->EMAGNY

 

J'ai très bien dormi. Il est 7h30 quand je me réveille. Je ramasse mon duvet, je boucle pour la dernière fois mon sac.

J'ai décidé que je prendrais mon dernier petit déjeuner aux abords du marché couvert. Cet endroit plein de vie et aussi le reflet de la misére de certaines personnes.

Je prends mon déjeuner lentement, j'écoute les gens parler. Parfois une personne vient en chercher une autre. Des affaires se traitent au bar. Cela bouge sans arrêt, mais sans aucune précipitation. Je paye, je mets le sac au dos, et une dernière fois je parcours les allées. Tout est encore très calme. Je fais mes dernières photos de ce lieu qui ma littéralement  envouté.

 

IMGP4306-marche-couvert.JPG                                                              IMGP4307-marche-couvert.JPG                             CHAQUE JOURS  CES DAMES SONT LÀ AU MARCHE COUVERT


Maintenant direction la gare. Je passe devant une épicerie, j'en profite pour me prendre une bouteille d'eau pour le voyage.

Je retrouve le pèlerin qui rentre sur La rochelle, ainsi que les trois franc comtoises. j'ai aussi l'occasion de dire au revoir à une personne qui repart sur la région de nice. Des cars arrivent puis repartent aprés avoir parfois echangé quelques passagers avec d'autres cars.

il est 11h30, le car n'est toujours pas à quai. Il arrive avec 10 mn de retard sur l'heure où nous devrions  logiquement être partis. Ce car arrive du Portugal, il a déjà des passagers à bord.

Contrôle des billets et surtout des destinations.Un chauffeur passe un bracelet sur chaque sac, puis appose le même n° sur le billet.

J'ai le droit de monter. Il est pratiquement midi quand nous quittons le quai.

Il y à 4 chauffeurs qui vont se relayer pendant la remontée vers Burgos , ils continuent le rammassage des voyageurs.

je vais faire la première partie du voyage à côté du pèlerin pour La rochelle. Les trois femmes sont pratiquement derrière moi, elle me diront lors de la pose repas que je suis un vrai moulin à paroles !!!

Vers 14h30, arrêt repas. Nous avons 1 heure30 de libre. Ce sera notre dernier repas pèlerins à 10 €

Les ramassages sont finis. Maintenant direction burgos, plateforme internationnale que nous atteindrons pour 20 heures. A tous les voyageurs qui doivent changer de car, il nous est remis un papillon avec notre nouveaux n° de trajet.

Nous 'avons droit à 1h pour nous restaurer à la cafétéria.

Je quitte mon compagnon de trajet, Les sacs changent de car, et  je repars avec 4 nouveaux chauffeurs.

 

IMGP4313 l'itineraire de ce car                                                                 BURGOS JE CHANGE DE CAR 


Ce car est vraiment fait pour de long trajet. Il y à de la place entre chaques siéges, je peux allonger mon dossier sans géner la personne dérrière moi.

Le retour en France se fait par le poste frontière de San Sébastian. Je ne sais pas par où nous sommes passés, mais le car s'arrête à Agen, Toulouse, et Nimes pour descendre des voyageurs.

 

IMGP4314 la pose à montelimard                                                      NOUS SOMMES DEJA A MONTELIMAR


9H30, arret déjeuné sur l'aire de Montelimar. Nous sommes bien de retour en france !!! fini les petits déjeuners à 2euros...

Quand nous traversons Lyon, je reçois un S M S de Mélody, me demandant où et vers quelle heure je compte arriver... Pour le moment je n'en sais encore rien.

Aire de Beaune, arrêt repas vite fait, Nous ne disposons que de 45 mn de temps libre.

 

IMGP4315la pose à beaune                                                           L'ECHIQUIER SUR L'AIRE DE BEAUNE


Passage par dijon, pour déposer les trois franc comtoises. tient il pleut ici !!!

J'informe Mélody de mon arrivée. Pour le lieu, ce sera la station avia à Ecole-Valentin.Ppour l'heure je le lui préciserai quand je serais à la sortie Gendrey.

Sortie Gendrey, un orage éclate, un vrai déluge de pluie.

Je suis à Ecole-Valentin avant Laurence et Mélody, le car est déjà reparti. j'ai tellement maigri que Laurence ne me reconnais pas tout de suite.

Mon retour en car, depuis Santiago a duré environ 27h35 pour un coût de 107€

 

IMGP4316-le-temps-ecoule-depuis-burgos.JPG             C'EST LE TEMPS QUE J'AI PASSE DANS CE CAR, IL FAUT AJOUTER LES 8 H POUR VENIR A BURGOS


Mélody veux conduire pour me ramener à la maison.  Une heureuse surprise m'y attends. Tous mes amis qui ont suivi   mon chemin de compostelle sont là.

je vais  raconter mes premières impressions,et aussi leur faire découvrir la composition de mon sac. Un petit film sera fait de ce retour. Je découvre que j'ai eu droit à un article dans la presse,Comme lors de mon arrivée à Santiago de compostela, je pleure... Passé le moment d'émotion, nos amis décident  de nous laisser en famille.  Nous nous promettons dans quelques temps de nous retrouver autour d'un petit repas. 




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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 09:49

IMGP4223--muxia.JPG                                                           MUXIA DEPUIS LE BELVEDERE

 

SAMEDI 18 JUIN 2011 MUXIA --> SANTIAGO

 

Hier, après avoir vu LE BOUT DU BOUT je me suis promené sur les rochers, je suis monté au belvédère où il y à un panorama sur 180°. Le village est riche en couleurs.

Après un bon repas constitué que de poissons, soupe, et plat de 4  variétés différentes, je suis rentré à l'albergue.

Sur le toit, une plateforme permet d'assister au coucher du soleil sur la mer. Helas, les nuages n'ont pas permis la prise de belles photos... St jacques pourquoi depuis O Cebreiro, m'as tu abandonné !!!

 

IMGP4215--muxia.JPG                                                               JE PROFITE DU BRUIT DE LA MERIMGP4220--muxia.JPG

 

IMGP4234--muxia.JPG                                    JE NE VERRAI PAS LE SOLEIL SE COUCHER DANS LA MER

 

Ce matin, nous sommes assez nombreux à prendre le car qui va me ramener sur Santiago. Je rencontre Joseph, un pèlerin allemand. Lui est arrivé en car ici, il a visité le village, demain il reprend l'avion pour le retour à son domicile.

Arrivé à Santiago, il me propose que nous nous retrouvions ce soir, pour un dernier pot de l'amitié, j'accepte.

je me dirige vers l'albergue Menor, je passe par le marché couvert. Des poulpes sont en train de cuire, je sais déjà où je vais et ce que je vais manger ce midi.

 

IMGP4235---santiago.JPG                                                                 SANTIAGO


Arrivé à l'albergue, l'accueil est ouvert. Je demande directement trois nuits !!! même davantage si vous le voulez me répond l'hospitalier... voila un endroit qui comprend enfin le besoin des pèlerins... Nous ne sommes pas en pleine saison.

J'informe Fréderic et Mélody que je suis de retour à Santiago. 

Mes enfants ont attendu que j'ai accompli mon chemin, pour m'apprendre que ma petite-fille Estelle est atteinte de diabète !!! Elle vient tout juste de fêter ses 1 an, ce n'est pas juste.

Décidément, rien ne va plus en cette fin de chemin que j'ai souhaité parcourir. L'aboutissement aurait du être dans la joie...

Je passe une bonne partie de l'après-midi à flaner dans les boutiques pour les derniers cadeaux. j'envoie toutes mes cartes postales.

Vers 17h, je retrouve Joseph, nous allons passer la fin de journée ensemble, et nous prenons notre dernier repas.

Nous nous quittons vers 21h30 après être aller goutter le vin blanc du pays. Bon retour à toi Joseph et encore merçi pour cette fin de journée.

 

IMGP4237---santiago.JPG                                                           UNE ALLEE DANS LE MARCHE COUVERT

 

DIMANCHE 19 JUIN 2011 SANTIAGO

 

Il est 8h30, je mets un S M S à Fréderic et Delphine, afin de me tenir au courant de la santé de ma petite-fille. Cela suit son cours.

Je pars en ville. Je retrouve Joséphine, qui finalement n'est pas allée à Muxia. Elle est rentrée de Fisterra par le car. Il lui reste des souvenirs à acheter, puis elle veut assiter à la grande messe de midi pour voir le Botafumeiro s'envoler dans l'air.

Elle me racontera aussi que chez eux en suisse, les jeunes commencent à s'organiser contre la vie chère. Ils n'acceptent pas les hausses de leurs cotisations afin de renflouer les caisses de la banque d'état !!!

elle reprend l'avion cet après-midi, et demain retour à la réalité et le travail. Bon retour à toi Joséphine, et bon courage pour la suite...         

 

IMGP4242 santiago                                                        NON CE N'EST PAS UNE STATUE C'EST UN AUTOMATE


  J'assiste  à la messe de 10 heures. Je vais  voir s'envoler le Botafumeiro.

Au début, un prêtre lui donne la première impulsion puis, par le jeu qu'exercent six autres prêtres sur la longe, il prend de plus en plus de vitesse et de hauteur. Les allées sont maintenues fermées pendant cette action.

j'ai assisté à son remplacement. Quatre prêtres l'ont emmené vers la sacristie.

je suis désolé pour  toi Joséphine, tu ne le verras pas au cours de la grande messe...

 

IMGP4269---santiago.JPG                                       ET POURTANT NOUS SOMMES BIEN UN DIMANCHE


A midi, je me trouve un petit restaurant, je mange bien tranquillement. 

Dans le courrant de l'après-midi, je vais assiter à quelques spectacles folkloriques qui ont lieu dans Santiago.

 

IMGP4246---santiago.JPG                                                          L'UN DES GROUPES FOLKLORIQUE


je vais aussi voir le départ d'une grosse manifestation de contestation. Les caméras de télévision sont là pour retransmettre l'événement. Le tout va se dérouler dans le calme. Toutes les couches de la société sont représentées.

Je passe par l'office du tourisme. J'ai vu qu'il y avait une maquette de ces nombreux petis batiments sur pilotis. J'e n'en connaissais pas encore le nom ni l'usage !!! Ce sont ces silos à maïs que je vous est  parfois présenté.

Je rencontre un pèlerin qui cherche des renseignements pour aller sur Fisterra et Muxa. En plus des documents qu'il récupère auprès de l'office du tourisme, je lui fais part de mon vécu. Lui, il me fera voir la piéce d'un pesetas, qu'il avait glissé dans le creux d'une pierre voila 14 ans  lors d'un premier passage dans cette ville...

Le soir avec d'autres pèlerins, nous allons prendre notre plus mauvais repas de notre parcours respectif. Ce repas est pratiqueent froid, il faut demander à le faire réchauffer, la cuisine n'a pas de goût. Le plateau de poulpe contient plus d'eau que de sauce, bref un désastre. Au moment de payer, malgré les protestations, il n'y aura pas de geste commercial !!!

 

IMGP4283---santiago.JPG            REGARDER AUTOUR DE SOIT, VOIR CE QUI SE PASSE, CELA FAIT PARTI DU CHEMIN

IMGP4279---santiago.JPG

 

LUNDI 20 JUIN 2011 SANTIAGO

 

Les dortoirs se vident de plus en plus. Il n'y a pas de grosses vagues de pèlerins qui arrivent.

Il est 9h30 quand je décide d'aller faire un tour en ville. Le  marché couvert fonctionne au ralenti lui aussi, etles rues sont pratiquement désertes. Du côté de l'accueil des pèlerins, c'est le calme le plus complet. Pas de cyclistes non plus. Seules, les boutiques de souvenirs sont ouvertes. je cherche désespérément le bronze du marcheur dans le vent, hélas sans succés.

 

IMGP4291---santiago.JPG                                                                JE JOUE AVEC LE SOLEIL

 

Il est 11h30, je m'installe à la terrasse d'un café, je commande ue part de tortilla, accompagné d'une bière, je fini par un café solo.

 Je ne trouve rien à voir dans cette ville que je parcours depuis deux jours. Je rentre vers l'albergue, il me faut attendre 13h30 pour pouvoir rejoindre le dortoir.Comme d'autres pèlerins, je me suis assis sur les marches en pierre des escaliers extérieur. Je rencontre trois femmes franc-comtoise. Eslles sont de Voray Sur l'ognon. Demain nous reprendrons le même car pour le retour au domicile. La seule différence est qu'elles s'arrêterons à Dijon. L'idée ne leur est pas venue au moment de la réservation de prendre jusqu'à Besançon.

Je vais faire une grosse sieste tout le reste de l'après-midi.

 

IMGP4273---santiago.JPG                                    CERTAINS BATIMENTS MERITERAIENT D'ETRE RAFRAICHIS

 

Vers 18h30, je me décide à aller une dernière fois dans la ville. J'aurais aimé trouver un pèlerin pour partager un plateau de fruits de mer (il n'est servi qu'a partir de deux personnes) . je me décide pour un menu avec plateau de poulpe, suivi d'une  entrecôte grillée, et d'une part de tarte Santiago accompagnée d'un café solo.Se sera mon dernier repas dans cette ville.

Mon sac est pratiquement fermé, il ne me restera qu'a y mettre mon duvet.

Je raméne mes chaussures, elles ne m'ont pas trahies en route. Avec les marches d'entrainement, elles ont parcourues plus de 3000km sans compter la montée vers le phare, et les visites que j'ai pu faire lors des arrivées de nombreuses étapes.

 

IMGP4253----santiago.JPG                                                      UNE DERNIERE FOIS A SANTIAGO


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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 11:52

IMGP4198-----fisterra.JPG                                                                                  FISTERRA

 

VENDREDI 17 JUIN 2011 FISTERRA --> MUXIA

 

Disrance parcourue : 29km 804 Temps de marche : 5h50

 

j'entame ce matin mon 70éme jours de marche, ce soir, je serai AU BOUT DU BOUT

Depuis hier soir, je me pose  la question de savoir si une fois arrivé à Muxia , je rentre sur Santiago à pieds !!!

Nous ne sommes que vendredi. Mon car est prévu pour mardi matin, et en trois jours j'ai le temps de pouvoir revenir au moins jusqu'a hospital, et reprendre une navette de car pour finir le trajet.

J'ai aussi envie de rester une journée supplémentaire à Muxia, pour me reposer un peu de ce long périple.

Tout va dépendre de mon arrivée à Muxia !!!

 

6h30, je récupère mon duvet, je sors doucement de la chambre. je boucle mon sac. Mais d'autres pèlerins ont déjà quittés l'albergue.

En face, quand je sors le café est ouvert, alors je prends mon petit déjeuner  avec le pélerin suisse que je commence à bien connaitre sur le chemin. Depuis Vilaserio nous nous sommes souvent rencontrés. Ce matin il rentre en car vers Santiago,  ensuite il prendra l'avion pour rentrer chez lui.

 

IMGP4201-sur-le-chemin.JPG                                   DANS CE CAS, QUELLE DIRECTION  JE PRENDS ...


je quitte Fisterra. Ma première impression est que le chemin vers Muxia est très mal balisé. Certaines coquilles n'indiquent aucun sens précis !!!  A moins que je ne sache pas les interpréter !!!

A San Martiño De Duio, je vais tout droit, j'ai un doute. Je fais environ 500m jusqu'au prochain carrefour, je ne trouve aucun balisage. je reviens sur mes pas. Des personnes discutent je me renseigne. Il me fallait tourner sur ma gauche. je retrouve une flêche jaune, elle sert pour l'aller comme pour le retour. Un  M pour Muxia, Un F pour Fisterra.

Un pélerin me dépasse. J'essaye de le suivre, je n(y parviens pas. Je garde le contact visuel pendant un bon moment. je suis sur le macadam depuis le départ de Fisterra.

La pluie s'invite, il me faut vite couvrir le sac, et mettre le poncho.

 

IMGP4202-buxan.JPG                                  DOMMAGE POUR LE PAYSAGE, LE CIEL EST COMPLETEMENT BOUCHE

 

IMGP4204-buxan.JPG

                                                      UN PEU DE COULEUR TOUT DE MEME


Je suis en pleine nature, j'ai un carrefour devant moi. A gauche, il y a deux chemins de terre. Le 1er descend à la mer que je longe depuis un moment. A droite, cela méne dans une ferme, et  en face  la route qui continue. J'opte pour le chemin de terre !!!

Au début,je trouve des papiers et des canettes de boissons vides. Je pense être sur le bon chemin. Je continue.

Le chemin devient un passage dans les genêts !!! Puis se transforme en sentier de chêvres. J'insiste, s'il y a ce chemin,

il doit bien y passer quelqun de temps à autre !!!

Je suis sur le bord de la falaise. 50m plus bas la mer vient mourir sur les rochers... Si je me loupe, personne ne viendra me rechercher dans cet endroit. Mes bâtons restent parfois accrochés dans la végétation. Pour ne pas me faire déconcentrer pas des gestes trop brutaux afin de les decrocher, je préfère enlever les rondelles de plastique, étant libre sur toute la longeur ils ne me posent plus de problèmes.

 

IMGP4206-avant-muxia.JPG                                                            JE N'AI PAS DROIT A L'ERREUR

 

IMGP4207-avant-muxia.JPG                                                      POURTANT, IL Y A BIEN DES TRACES DE PASSAGE !!!


La pluie cette fois tombe en force, elle rentre sous le poncho. Je n'ai pas voulu mettre la capuche afin de pouvoir bien regarder ou je vais.

Le chemin maintenant, je le devine plus que je ne le vois. Pourtant il est bien là puisque je trouve une balise de G R de pays.

J'avance traquillement en suivant le bord de mer. Je ne me pose pas la question de savoir où je suis réellement. dans le pire des cas, en suivant le découpage de la côte, je suis obligé d'arriver à Muxia !!! Dans combien de temps ? Rien ne presse.

Me voila revenu dans des fougères. Je repère les traces de passage d'un tracteur.  celles-ci vont me ramener directement sur le chemin balisé pour Muxia. Un pèlerin est tout surpris de me voir déambuler sur sa gauche. Nous sommes dans un bois de pin. je suis complétement trempé. L'eau est entrée dans mes chaussures, je viens de comprendre l'usage des guêtres !!! je cherche désespérément un endroit au sec pour pouvoir me changer, surtout les chaussettes, je veux eviter les ampoules ...Se serait un comble après avoir parcourue plus de 2200km...

 

Je ne sais pas combien de temps j'ai pu passer dans cette garigue? Mais avec le soleil en plus, je referais volontier ce passage.

Je n'ai aucune idée d'où je peux me trouver . Aprés avoir marché sur du macadam, je croise des pèlerins qui vont sur Fisterra, mais avec ce temps de chien personne n'est très causant.

Je rentre dans un bourg. Il y à un garage ouvert,  alors j'en profite pour me mettre  au sec. Je change de tee-shirt, j'enfile ma polaire par dessus pour ne pas prendre un coup de froid. Je sors les semelles de mes chaussures, je les tapent contre le mur pour en chasser l'eau au maximun, et je change de chaussettes. Comme j'aimerais boire quelque chose de chaud à ce moment là !!!

Je poursuis mon chemin. Je suis rattrappé par un anglais, je n'arrive pas à le suivre,  

Avec le changement de marée, le soleil fait enfin son apparition. Je quitte le macadam pour des chemins à travers la garigue et les dunes.

 

IMGP4208--muxia.JPG                                                   LE SOLEIL EST DE RETOUR, LES COULEURS CHANGENT


Il est 13h. Je traverse un village,où il y a bien un café, pourtant je ne pense pas à y rentrer.   

Je pose mon sac sur un muret. La housse à vraiment été éfficace, mon pain n'est pas trempé. Je sors le chorizo, une banane, je mange tranquillement.

Je reprends le chemin, je suis dans les dunes, je longe la mer. Vais je enfin découvrir cette passerelle qui m'evitera d'avoir à défaire mes chaussures pour traverser ? Et bien non!!! j'ai du louper quelque chose quelque part...

Je quitte les dunes, je longe de nouveau la mer, mais cette fois depuis le macadam. Ce n'est pas possible ... Muxia !!! j'y suis arrivé.

 

IMGP4209--muxia.JPG                                                                         J'Y SUIS...

 

Pour aller à l'albergue, il suffit de suivre le flêchage. Je donne mes crédencials à l'hospitalier, et je demande la possibilité de dormir deux nuits. Pour la 2éme nuit ...c'est non!!! Il me   tamponne la crédencial, me la rends , refuse de me donner le document final sous pretexte qu'il manque un tampon que j'aurais du faire apposer à Lires... Il prétend que je suis peut être venu en voiture, alors que je suis encore tout trempé au niveau du pantalon. Je suis en colère, et même très en colère.. Il n'a sans doute pas tout compris de mon français, mais au moins c'est dit !!!

Dans l'après-midi, je passe  à l'office du tourisme, qui me délivre  le document sans me poser de problème. J'essaye de voir si je peux dormir en ville demain. Les prix me dissuade, D'un seul coup, je perds mon moral.

Pour la fin de mon chemin, il me reste un goût d'inachevé,  Demain matin, je prendrai le car pour rentrer sur Santiago...

 

IMGP4212--muxia.JPG                                                             JE VAIS VOIR LE BOUT DU BOUT

 

IMGP4214--muxia.JPG                                                                 LE SANCTUAIRE DEDIE A LA VIERGE


Il me reste une chose à faire... Aller voir LE BOUT DU BOUT Je suis le bord de mer, il y a une forte houle. Je me sens vraiment seul à ce moment là.  La route s'arrête vraiment avant le sanctuaire de la vierge. Après, il n'y à que les rochers et la mer.

C'EST LE MOMENT POUR CHACUN DE SE LAISSER ALLER A SES PROPRES RËVES...

 

IMGP4227--muxia.JPG                                                                J'AI  ATTEINT LE BOUT DU BOUT



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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 20:57

IMGP4158---cee.JPG

                                                                        CEE

 

JEUDI 16 JUIN 2011 CEE --> FISTERRA

 

Distance parcourue: 15km062 Temps de marche : 2h58

 

Hier soir en rentrant à l'albergue, j'ai trouvé toutes mes affaires que j'avais mise à laver, posées sur le pied du lit. merçi Monsieur l'hospitalier.

Nous étions une dizaine dans le dortoir qui a une capacité d'accueil  d'une bonne vingtaine de lits.

j'ai préparé mon sac, Comme je n'avais pas besoin de rouler mon duvet, ce matin j'ai juste eu à me lever et sortir sans faire de bruit.

Je déjeune sur place avant de partir. Ce matin, il ne pleut pas. Je pars en tee-shirt. Plutôt que de repasser par le centre du village, je prends directement par le bord de mer. Cela me donne l'occasion de faire des photos de choses que je n'avais pas vu hier.

 

IMGP4159 cee                                                                                  CEE

 

IMGP4170--san-roque.JPG                                                                               SAN ROQUE


Pour les villages de Corcubio, de Vilar, et San Roque, je préfère passer par le centre plutôt que de rester sur le bord de mer. Cela ma aussi permis de voir la misère dans ces villages. Combien de fois ai-je vu des panneaux "à vendre" même sur des maisons qui ne sont pas finies.

Je continue mon chemin. Devant moi, marchent quelques pèlerins sans doute partis de l'albergue de San Roque. Rien ne presse j'admire le paysage. A un moment, je marche sur le bord de la route. Sortie d'une courbe, je découvre  entre la mer et la route une quantité impressionante d'hortensias.

 

IMGP4174---amarela.JPG                                                   ENTRE LE BORD DE MER ET LE BORD DE LA ROUTE

IMGP4175---amarela.JPG


Je traverse Sardiñeiro De Abaixo. Des pêcheurs  fabriquent ce que je pense être des  nasses pour pêcher la langouste ou le homard...

A la sortie du village, il me reste un monticule à contourner, Je decouvre Fisterra et la pointe du phare en toile de fond.

Une dernière descente assez raide ...Je découvre enfin un chemin dans le sable fin. Celui-ci devient vite un chemin aménagé sur le littoral. Plus besoin de surveiller le balisage, il suffit de marcher vers le centre du village. Dans de petit hangar, les pêcheurs  réparent les filets. Je poursuis mon chemin. Je suis sur le port de pêche. Nombreux sont les pèlerins qui tournent en rond. Il faut avoir quitté l'albergue municipal pour 8h.Celle-ci ouvrant ses portes que pour midi.

 

IMGP4180-----fisterra.JPG                                                             J'ARRIVE VERS FISTERRA

 

IMGP4182-----fisterra.JPG

                                                                         FISTERRA

 

Je parle avec un tout jeune pèlerin qui reprend le chemin en direction de Fatima au Portugal. Il est parti de St Jean Pied De Port,il y à 30 jours, il lui reste me dit-il environ 3 semaines de marche.

Je parle avec Joséphine une Suisse, partie de chez elle, il y à 3 mois. Elle est comme moi... elle me dit avoir perdue pas mal de poids, sans jamais avoir osé monter sur une balance, afin de savoir combien de kg sont restés sur le chemin...

Elle ira peut être jusqu'à Muxia !!! mais n'en est pas plu convaincu que cela. Ce matin, elle veut aller à la pointe du Faro De Fisterra soit environ 2km800.

Un car arrive, il deverse son flot de passger. d'abord Pierre, puis Jean-Paul, et Yumiko. Ils ont tous les trois réussis à terminer leur chemin. Avec Pierre nous nous donnons une bonne accolade, pourtant le courant ne passe pas aussi fort que lorsque nous marchions ensemble. Quand à Jean-Paul et Yumiko, je les taquine un peu en leur disant que ce sont de petits marcheurs pour ne pas être venus ici à pieds. Je savais depuis que je les avaient rencontrés qu'ils souhaitaient seulement arriver à Santiago et venir ici en car. Pourtant ils n'apprécient que moyennement...

Avec Pierre, nous échangeons nos adresse mail, puis il ira rejoindre Jean-Paul et Yumiko. Bravo à vous trois d'avoir  réalisés votre Chemin De Compostelle.

Je me dirige vers l'albergue municipale. Je pose mon sac dans cette file, qui doucement s'allonge, etje pars faire l'achat de mes cartes à envoyer. Je m'assois à même le sol, et je commence mon courrier.

Quand les portes s'ouvrent,et que mon tour arrive, je demande la possibilité de pouvoir passer deux nuit ici !!! Ce n'est pas possible, il faut que les pèlerins tournent.

Je fais tamponner ma crédencial puis je récupère le document comme quoi je suis  allé à Fisterra. Je prends connaissance des consignes. je me choisis un lit,  je pose mon duvet puis je pars manger sur le port.

 

IMGP4184-----fisterra.JPG                                                     FISTERRA EST AUSSI UN JOLI PETIT PORT DE PËCHE

IMGP4185-----fisterra.JPG

 

IMGP4187--faro-finistera.JPG                                         LE MARCHEUR DANS LE VENT EN MONTANT VERS LE PHARE

 

IMGP4197 faro finistera                                                            JE SUIS A LA POINTE FINISTERRA

IMGP4195--faro-finistera.JPG 

IMGP4196 faro finistera                                                      JE SUIS TOUJOURS A LA POINTE                                            

IMGP4193--le-km--0.JPG

 

Dans l'après-midi, je monte vers le phare. Une chance, j'ai gardé mes crédencials, je peux faire apposer le tampon final pour Fisterra.

je retrouve la famille qui etaient avec leur petite fille les accompagnant avec un véhicule, cette dernière a eu du mal à obtenir sa Compostela...

je comprends la position des personnes qui les délivrent. Mais d'un autre côté, pourquoi la donner aux pélerins qui voyage en car... quand aux espagnols qui y ont droit pour avoir simplement  parcourus les cent derniers km...ceci est un tout autre débat !!!

J'achéte une coquille marquée Fisterra. Oui je dis bien j'achéte.Car, contrairement à ce que font croire certains reportages, on ne vous la donne pas, en reconnaissance d'avoir accompli votre premier chemin  de Compostelle!!!

J'ai un petit regret, celui de ne pas avoir acheté le bronze du marcheur dans le vent, je ne le trouverai pas ailleurs.

je redescends vers l'albergue. Je profite que  l'hospitalière soit seule   afin de savoir si elle ne pourrait pas assouplir sa décision... elle ne voudra rien entendre. il aurait fallu que je sois dans une albergue privée !!!

le soir je mange de nouveau sur le port. Je discute avec un couple de pèlerins qui  ont  finis  avec leur 4éme chemin.

ils ne pensent pas revenir, trop de choses ont changées. Comme ils sont partis ce matin de Muxia, j'en profite pour me renseigner sur les fameux passage à gué. Effectivement des passerelles ont bien étés installées... La sécurité avant l'aventure !!! Pourtant personne ne m'a obligé de faire le chemin. C'est à moi de connaitre mes limites et d'appréhender les difficultés.

Demain, je continue, je vais voir LE BOUT DU BOUT...

 

IMGP4189 faro finistera

 

Une fois n'est pas coutume. Je ne termine pas sur une photo. Depuis mon retour, il m'arrive d'aller consulter d'autres blogs... Au tout début du mois de juillet 2011, j'ai appris que cette partie du paysage à été détruite par un incendie allumé malheureusement par des pèlerins, qui voulant respecter la coutume, ils ont   brules leurs  vétements. Cela à tourné à la catastrophe...

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 13:23

IMGP4132--sur-le-chemin.JPG                                                  J'AI SIMPLEMENT FAILLI MARCHER DESSUS

 

MERCREDI 15 JUIN 2011 VILASERIO --> CEE

 

Distance parcourue : 39km 780 Temps de marche : 7h24

 

Il fait grand jour quand je me reveille. Pourtant les matelas de sol ne sont pas d'un grand confort.

Je me lève. Je regarde par la fenètre... oh non ... il pleut encore. Décidément la fin de mon chemin sera pluvieuse.

Je démarre tranquillement à 7h15. Je fais un bout de chemin  en compagnie du pèlerin avec qui j'ai mangé hier soir. il est comme moi il ne sait pas où il dormira ce soir.

Je traverse Cornado. Je ne trouve rien pour pouvoir déjeuner, en attendant je prends dans mes barres aux céréales.

Entre la pluie et la brume je suis gaté. Quand je suis sur la route, il faut faire très attention aux voitures qui parfois, me découvre au dernier moment.

 

IMGP4137-sur-le-chemin.JPG                                                           A DEFAUT DU SOLEIL J'AI DES FLEURS

 

IMGP4138-sur-le-chemin.JPG             C'EST DANS CE GENRE D'ENDROIT QUE J'AI FAIS LA PLUS BELLE RENCONTRE DE MON CHEMIN


Je suis sur un chemin de terre, je sors d'un passage boisé. Eux... arrivent par un champ de maîs. ils sont  majestueux.Ils sont deux.

Nous sommes tous surpris de cette rencontre. Je n'ai pas le temps de  saisir mon appareil photo !!! Ils font demi-tour avec cette allure fière et cette démarche féline qui les caractérisent... ils marchent environ 50 metres s'arrêtent, me regardent une dernière fois puis disparaissent. Pour moi cela ne peut être qu'un couple de loup. Leur façon de se mouvoir n'est pas celle de chiens errants. Je suis dans une zone de protection de la nature. il n'y a pas eu  de signe d'agressivité. j'arrivais contre le vent, j'étais seul sans aucun bruit, le sol étant à ce moment précis en sous-bois. Voila bien une raison de plus pour moi d'être seul. En groupe, il y aurait eu des voix, cette rencontre n'aurait jamais pu avoir lieu... quel beau souvenir visuel me laissera cette rencontre.

 

IMGP4140--sur-le-chemin.JPG                                              LA PLUIE, LE BROUILLARD ET POURTANT J'AI AIME CE CHEMIN


J'arrive à Maroñas,  je traverse le bourg. et  je trouve enfin un bar pour déjeuner.

je continue sur le macadam. A un moment ce qui change... C'est que de nouveau je vais marcher sur une bande faite à partir des plastiques recyclés. Cette fois la matière est récente. Le poids du corps est absorbé. c'est nettement plus agréable pour les marcheurs. Reste à savoir ce que cela donne pour les pieds quand il fait très chaud.

La brume arrive et disparait aussi vite. la pluie aussi revient, il faut remettre le poncho.

 

IMGP4144---olveiroa.JPG                                                             OLVEIROA  UNE FRESQUE !!!

 

IMGP4145---olveiroa.JPG                                                            ET LE REVETEMENT SYNTHETIQUE

 

IMGP4148-avant--hospital.JPG                           DE NOMBREUX PANNEAUX RAPPELLENT QU'IL EST INTERDIT DE FAIRE DU FEU


Vers 11h30, je m'arrête à Olveiroa pour me restaurer de nouveau. Je ne sais pa encore si je continue sur Fistera où Muxia. Alors autant se caler l'estomac. Quand je me décide à repartir, il pleut toujours je n'arrête pas de jouer avec le poncho.

je finis par quitter le bord de la route. Je vais parcourir le chemin dans la garigue, un régal pour les pieds mais aussi pour les yeux surtout quand la brume veut bien disparaitre.

A certains endroits, hélas le feu est passé par là. Je marche pourtant dans un  espace protégé, les panneaux sont nombreux pour rappeller qu'il est interdit de faire du feu !!!

Depuis ce matin, je n'ai pas vu l'ombre d'un cycliste. Quand aux pèlerins à pieds, il n'est pas nécéssaire de faire une course au lit. La grosse différence avec le chemin avant Santiago.

Quel spectacle de voir arriver tous ces nuages sur moi. Je me retrouve littéralement envellopé, puis le temps de le dire, le nuage continu son parcours.

 

IMGP4150-sur-le-chemin.JPG                                                         LE BROUILLARD ARRIVE PUIS !!!IMGP4151sur-le-chemin.JPG                                                                            DISPARAIT AUSSI VITE


Je suis à Hospital. 30km de Fisterrra, où 24km de Muxia. J'hesite vraiment pour savoir qu'elle direction je prends. Pourquoi ne suis-je pas aller à Muxia en premier?  Mon instinct me fais défaut. Dans ma tête,  Muxia est le BOUT DU BOUT et c'est là que je dois finir mon chemin. Est-ce que le final aurait été diférent !!! Je ne n'ai pas la réponse. 

Le destin à donc voulu que je poursuive vers Fisterra. Du point de vue de la rencontre que j'ai faite, des paysages, des odeurs, la brume qui va et vient, tout contribue à mon bonheur d'être là à ce moment là.

 

IMGP4152 cee                                                            SOUDAIN LA MER APPARAIT

 

IMGP4156--cee.JPG                                                     CEE:   SILOS A MAÏS D'UN AUTRE  ÄGE


D'un seul coup... Je n'en crois pas mes yeux, la mer est devant moi. Non... Je ne rève pas, c'est bien la mer.

Il est 15h30. Je croise un pèlerin qui rentre sur Santiago. Il ne s'arrête même pas pour échanger quelques mots.

La descente sur Cee doit se faire avec prudence. j'y vais avec douceur, j'ai tout mon temps.

Je m'arrête à l'albergue privée " O' Bordon" Après les formalités administratives,  l'hospitalier va s'occuper de faire tourner la machine à laver ainsi que le seche-linge. il ira même jusqu'a mettre mes chaussures à sécher au soleil, pendant que je visite le village.

Je fas quelques courses. Je prévois ce qu'il me faut afin de déjeuner avant de partir demain matin. Je retrouve le pèlerin allemand avec qui j'ai marché un peu  au départ de la journée, il est à  l'albergue de Corcubion.

je prends mon repas du soir dans un endroit que m'a recommandé l'hospitalier. Pour la première fois depuis que je suis en Espagne, je ne vais pas réussir à terminer les plats qui me seront servis. et pour la somme de...8€50 !!!

Ce soir, je dors dans un lit avec de vrais draps... Depuis combien de temps depuis mon départ, un tel bonheur ne m'était-il pas arrivé...

 

IMGP4164--cee.JPG                                                                    CEE  FACE A  LA MER

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 08:16

IMGP4108---santiago.JPG                   SANTIAGO LE MARCHE COUVERT  DES PARTICULIERS VIENNENT VENDRE LEURS LEGUMES

 

MARDI 14 JUIN 2011 SANTIAGO DE COMPOSTELA--> VILASERIO

 

Distance parcourue : 37km 354 Temps de marche : 7h11

 

Ce matin, il n'y a pas eu de départ bruyant. Il est 7 heures lorsque je me lève. Je descends prendre mon déjeuner au libre service.

Je remonte dire au revoir aux personnes avec qui j'ai sympatisé.

J'ai eu un descriptif pour sortir de Santiago par l'office du tourisme. Quand je rentre dans la ville, je passe par le marché couvert que j'ai découvert hier après-midi. Les commerçants sont déjà en place, Ce qui me marque tout de suite,.. c'est la présence de dames agées qui le long d'un mur ont installées leurs paniers avec quelques produits de leur jardin. Les visages sont souriants malgrè la pauvreté de ces gens.

 

IMGP4109---santiago.JPG                                             SANTIAGO  LES CYCLISTES DORMENT A MEME LE SOL

 

IMGP4110---santiago.JPG            SANTIAGO PLACE OBRADOIRO LES MANIFESTANTS ET LES PELERINS ONT POSES LEUR TENTE


Je remonte doucement vers lA cathédrale. Des cyclistes sont arrivés apparement tard hier soir. Sous les arcades, ils dorment à même le sol.

je suis  sur La Plaza Obradoiro. Un village de tentes a été dressé par les manifestants qui sont contre la vie chère, les réformes de l'enseignement, la pénurie de travail, et les charges un peu sevère des forces de police. Un peu à l'éccart,  des pèlerins campeurs ont eux aussi dressés leur tente. le premier couple qui va se lever... C'est Gienbattistat et Marina. Nous nous embrassons, nous nous prenons dans les bras très fortement.  Je leur donne mon programme pour les jours a venir. Pour eux, l'heure du retour a sonné. Nous échangeons nos adresses mail et après une denière embrassade, nous nous disons au revoir.Un grand merçi à vous pour ce que nous avons vécu ensemble.

Pour quitter Santiago, je suis rejoins par  deux anglaises qui comme moi désirent se rendre à la pointe finistera.

Je retrouve un balisage du chemin. Je vais marcher de nouveau avec la coquille, et parfois les flêches jaunes.

 

IMGP4114-depart-de-santiago.JPG                                            JE QUITTE sANTIAGO EN MARCHANT AU MILIEU DES EUCALYPTUS


Aux portes de la ville le décor change. La misère de nouveau s'affiche sur le chemin avec des maisons complétement abandonnées, voir écroulées... je marche entre les eucalyptus par des chemins de pierres et de terre. Tout pour être heureux.

La pluie fait sont retour, il faut songer à couvir le sac et passer le poncho.

Ce chemin est très peu fréquenté par les pèlerins. Beaucoup préférent prendre les navettes de car pour faire l'aller et le retour dans la journée. Quelques cyclistes me doublent. Je retrouve le macadam. Pourtant dans le document que j'ai récuperer à l'office du tourisme il est dit que je vais marcher sur du sable fin pour terminer le chemin jusqu'à Fnistera!!!

A Carballal, je m'arrête déjeuner. Je discute aves une pèlerine anglaise qui, comme moi marche seule. Elle est partie de Leon, elle en termine avec son chemin commencé quelques années plus tôt. Elle ne pense pas se rendre à Muxia. Elle me félicite d'avoir pu faire le mien en une seule fois.

 

IMGP4118-sur-le-chemin.JPG                                                                           PAYSAGE SUR LE CHEMIN

 

IMGP4120---ventosa.JPG

                                                                        VENTOSA      IMGP4121---ventosa.JPG

 

 

IMGP4122-aguapesada.JPG

                                  J'AI UNE VAGUE RESSEMBLANCE AVEC LES PELERINS QUI ME PHOTOGRAPIE


J'arrive à Ventosa, je passe le vieux pont de pierre. Un papy, installé devant sa maison me parle en espagnol. Je lui réponds en français, il lève les bras comme pour me dire " tu ne saura jamais ce que j'avais à t'apprendre"

A Aguapesada, un arbre bien taillé et une tête de cheval à l'entrée d'une propriété atirre mon attention. Je poursuis tranquillement mon chemin. Les décors changent. mais pas le revétement sur lequel je marche. Je fais avec.

 

IMGP4125---negreira.JPG                                                                                 NEGREIRA

 

IMGP4127 negreira                                                NEGREIRA UNE STATUE VUE DE FACE !!!IMGP4128---negreira.JPG

                                                            LA MËME VUE DE DOS 

 

J'arrive à Negreira. Je refais mes provisions, je visite la ville, je rencontre quelques pèlerins. Il n'est pas encore midi, je poursuis mon chemin.

  Je trouve de belles zones de forêt, et de culture. Le soleil fait de brèves apparitions.

 

IMGP4133--sur-le-chemin.JPG                                                   PASSAGE PRES DES EOLIENNES VERS VILASERIO


Avant Vilaserio, je marche sur le bord de la route, et le long d'une zone d'éoliennes. Le bruit des pales m'accompagne.

Je suis à Vilaserio pour 15h30. Je délaisse l'albergue privée pour la municipale située à peine plus loin.

Quand je rentre, je suis surpris... C'est la première fois que je vois qu'il n'y a pas de lits, mais des matelas posés à même le sol.

Je suis au milieu des champs. Il y a juste une maison à proximité, le calme et la tranquilité. Un groupe allemand est déjà installé. Plus personne ne viendra nous rejoindre.

Pour le repas du soir,  je fais un retour en arrière vers le bar restaurant. Je vais manger avec un pèlerin qui est à l'albergue privée. il n'y à pas de repas pèlerin, mais un menu à la carte. Les prix restent malgrè tout très raisonables.

 

IMGP4117-sur-le-chemin.JPG                                                                 UNE RENCONTRE PARMI TANT D'AUTRES

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 14:14

IMGP4070-santa-irene.JPG                                                                       AU DEPART DE SANTA IRENE

 

LUNDI 13 JUIN 2011 SANTA IRENE --> SANTIAGO

 

Distance parcourue :25km570 Temps de marche : 5h03


6h, je me lève. Je mets le nez dehors... il pleutJ Je couvre le sac, je reste avec la  polaire.

A Pedrouzo Arca do Pino, je m'arrête prendre mon petit déjeuner. Quand je ressors, il pleut toulours,  je mets le poncho.

Je retrouve le balisage du chemin. Les pèlerins commencent à être nombreux ainsi que les cyclistes. Tout le monde veux éviter la cohue de cet après-midi à l'arrivée à Santiago.

A Lavacolla, je regarde une dame qui pousse sa brouette. D'un seul coup elle la pose près d'un mur, et se dirige vers l'église dans sa tenue de travail. J'ôte mon poncho, A mon tour, je rentre. Il y a un office religieux.

 

IMGP4074-lavacolla.JPG                                                                                 LAVACOLLA

 

IMGP4075-lavacolla.JPG                                                                  UN BROUILLARD OU JE NE VOIS RIEN

 

IMGP4077monte-de-gozo.JPG                                            MONTE DE GOZO    ET POURTANT CE MONUMENT EST TRES BEAU

 

En reprenant le chemin, un pèlerin me viens en aide pour passer mon poncho par dessus mon sac.

Un véritable brouillard fait son apparition. Je rencontre un couple allemand qui  termine leur chemin. Nous faisons un bout de route ensemble.

A Monte De Gozo, un petit chapiteau est monté. Dessous, des personnes vendent des consommations chaudes où froides. La notion du donativo à déjà disparue.

Il y à un monument en souvenir de la venue de Jean-paul II. il est dans le brouillard, je fais tout de même des photos . En toute honnêteté, je ne savais pas qu'il y avait une stèle au dessus, je vous invite à regarder sur internet "monument de monte de gozo espagne".

Dès que le chemin bascule, c'est un temps entièrement dégagé qui m'accueille. Santiago se découvre, la cathédrale me guide mais aussi le balisage au sol.

 

IMGP4081--santiago.JPG                                                            LE 13 JUIN 2011  IL EST 10H30  J'Y SUIS

IMGP4250 santiago

 

IMGP4101 santiago                                                                           LE BOTAFUMEIRO

 

IMGP4100 santiago                                                                          SANTIAGOIMGP4085 santiago

 

 

Il est 10h30 quand je franchis le panneau Santiago. Tout en poursuivant mon chemin, j'envoie des S M S pour prevenir que je suis à  la fin de ma troisiéme partie...

Une fois passé ce moment d'émotion, j'avance toujours vers la cathédrale. Les monuments sont tristes en extérieur, les facades auraient grand besoin d'être rafraichies.

Je suis le flot des pèlerins, et des cyclistes. Rien n'est prévu pour nous orienter vers l'accueil des pèlerins. Je rentre dans la cathédrale. La première chose que je remarque en franchissant le porche, c'est le Botafumeiro (enscencoir)  Je suis quand même un peu surpris, de voir les pèlerins sac au dos, déambuler sans vraiment de respect pour le lieu dans lequel ils se trouvent.Je me renseigne auprès des prêtes vétus en bleu et jaune pour savoir où m'adresser pour faire tamponner ma crédencdial, et récuperer ma Compostela. Il me faut ressortir et contourner l'édiffice religieux.

 

IMGP4249 le km 0                                                                 LE POINT KM 000 A SANTIAGO


 

IMGP4082--santiago.JPG                                                                          SANTIAGO

 

IMGP4104 santiago                                                                               VUE SUR LA VILLE

 

IMGP4254 santiago                                                                       AVEC LE SOLEIL EN PLUS


Je finis par trouver l'accueil des pèlerins. et je prends ma place dans la file d'attente. Je prépare mes deux crédencials,et j'avance en fonction des sorties. je suis pratiquement toujours dans la montée des escaliers. je me tourne sur ma gauche, et en contrebas, je croise le regard tout souriant de Giembattistat, Même à Santiago, j'ai réussi à être devant lui. Sa femme attend dehors, Ici aussi les chiens sont interdits !!!

Il y à six guichets qui fonctionnent à plein régime, C'est mon tour je donne mes deux crédencials. Je remplis le document qui détermine qu'elle Compostela on va ma délivrer. Je remercie la personne au guichet. je commence à parler un peu avec elle, de mon chemin, de ma date de départ,et des km parcourus... les nerfs lachent., les larmes se mettent à couler.

Quand je redescends, je tombe dans les bras de Giembattistat, nous faisons une photo souvenir.

Une fois sorti. Je me dirige vers l'office du tourisme. J'ai besoin de renseignements pour me loger, et de documents pour pousuivre mon chemin vers Le cap Finistera,et surtout pour Muxia. Le bout du bout n'est plus si loin !!!

je me dirige vers l'albergue Parroquial Del Seminario Menor. Je dois attendre 13h que le bureau ouvre. Je mets mon sac en position de mon arrivée. Je fais la connaissance de Dick et Karin, un couple étudiant allemand, dick à fait ses études à Santiago, et  etait en hébergeent ici. Ils me demandent de leur décrire  mon chemin. Nous descendons vers la cuisine située au sous-sol, et devans un café je vais répondre à leurs questions pendant plus d'une heure.

 

IMGP4248 santiago                                                         UNE PETITE PARTIE DU DORTOIR

 

IMGP4102---santiago.JPG                                                            ALBERGUE DEL SEMINARIO MENOR


Quand nous remonttons, l'accueil a ouvert depuis un bon moment, il y a une belle file d'attente. Dick va voir la personne au guichet, je peux récupérer un lit sans avoir à faire la queue. Les personnes voyant que je récupère mon sac à l'accueil ne m'en tiendrons pas rigueur.

Je monte au dortoir, il est compartimenté. En pleine saison cet endroit a une capacité d'accueil de 300lits. Je retrouve le couple allemand avec qui j'ai marché ce matin, ainsi que deux anglaises rencontrées au cours de la journée précédente. Nous nous donnons des accolades franches et sincères pour fêter la fin de cette étape.

Il me faut repartir en ville afin de reserver mon billet de retour vers la maison. Je me dirige d"abord vers la gare des trains, je ne suis pas au bon endroit, il me faut retraverser toute la ville pour aller à la gare des cars. Mon billet est pris pour le 21juin  à 11h30. Le car me déposera à Besançon. Je ne connais pas non plus le temps de trajet.

Il est 16h et je n'ai rien avalé depuis mon petit déjeuner. Je me dirige vers le centre ville, je vais manger mon premier plateau de poulpe...

je retourne à la cathédrale, pour déposer des voeux que j'avais pris au départ du Puy En Velay.

J'en profite pour faire des photos.

 

IMGP4096 santiago                                         LA COLONE DU RITUEL    QUAND LE PELERIN ARRIVAIT A sANTIAGO


je découvre l'endroit.  Quand les pèlrerins terminaientt leur chemin, la tradition voulait qu'ils embrassent la tête de St Jacques et apposent leurs mains sur la colonne située juste au dessus. Pour des raisons de  détérioration dûs aux passages intensif des mains, l'endroit a été protégé.

j'ai vu le Botafumeiro se balancer dans les airs. Six prêtes sont nécéssaires pour le manoeuvrer, et quatres autres pour  le transporter vers la sacristie.

Je rejoins l'albergue. Je ne ferai pas de lessive aujourd'hui, j'ai deux changes propres dans mon sac. Je prends une douche, et pour la première fois depuis que je suis en Espagne, je ne mange pas en ville. Une pizza prise au distributeur de l'albergue fera l'affaire..

Il est 21h30, la journée a étée forte en émotions. Demain je continue mon chemin vers le bout du bout...

 

IMGP4259 santiago                                                                        J'Y SUIS ALLE

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 16:07

IMGP4049-palas-de-rei.JPG                                                                JE QUITTE PALACE DE REI                                                                            

 

DIMANCHE 12 JUIN 2011 PALACE DE REI --> SANTA IRENE

 

O COTO PROVINCIA DE LA CORUÑA

 

Distance parcourue : 48km035 Temps de marche : 9h11

 

Mon estomac à très bien passé la nuit. Par contre les cyclistes italiens ont littéralement fait la fête oubliant même d'en éteindre la lumière.

J'ai envie d'un bon petit déjeuner, pourtant je ne suis pas pressé de me lever, je ne suis pas le seul.

Quand je me décide à partir, je n'en crois pas mes yeux !!! il pleut. je mets la housse sur le sac et la polaire sur mon dos.

je verrai après le petit déjeuner comment cela va évoluer.

J'arrive dans le village, de nombreux pèlerins démarent doucement. j'entre dans un café, je commende directement un breakfast avec oeufs et jambon fumé.

 

IMGP4050-la-misere-espagnole.JPG                                                              LA MISERE S'INSTALLE

 

IMGP4051-un-petit-coucou.JPG                                                              UN SIMPLE GESTE DE POLITESSE


Quand je reprends le chemin, je suis obligé de sortir le poncho. J'emprunte des chemins dans les bois. je vois aussi la misère avec les maisons qui s'écroulent. je voyage parfois au milieu de nul part.

A marcher avec le poncho, je regarde un peu trop mes pieds, alors une fenêtre s'ouvre pour me signaler que j'ai oublié de tourner.

Vers Casanova, cela ne s'invente pas, Une femme garde ses vaches à l'abri d'un grand parapluie.

Dans  Melide de jeunes cavaliers s'adonnent à des courses de chevaux dans les rues. Gare à ceux qui oserait se trouver sur leur passage.

Je n'ai pas très chaud. Je rentre dans un café avec l'espoir de boire un bon thé bien chaud. Malheureusement, je n'arrive pas à me faire comprendre.  Alors je me contente d'un grand café solo.

Un couple français entre, nous discutons ensemble tout en savourant nos consomations. Eux, qui sont des randonneurs de montagne, ont du changer de chaussures en cours de chemin. le macadam étant trop présent, surtout en France.

Nous reprenons le chemin ensemble.La pluie est toujours présente, nous nous aidons pour passer les ponchos par dessus les sacs. Tout seul ce n'est pas évident, j'en ai déja fait l'expérience.

 

IMGP4053-sur-le-chemin.JPG                                     JE RETROUVE SOUVENT CETTE EMBLEME EN GALICE

 

IMGP4055-melide.JPG                                                            UNE BELLE EGLISE SUR LE CHEMIN

IMGP4056--melide.JPG


 Sur le chemin une petite église est ouverte, j'entre contempler l'intérieur. Des pèlerins viennent faire tamponner leur crédencial. j'en profite en même temps. Dans le village, il y a un marché. Je m'y arrête pour le spectacle et les couleurs.

Je continue mon chemin. La pluie à cessé, je peux enfin ranger le poncho.

Je découvre les premiers eucalyptus. Cet arbre dégage un parfum qu'il me semble le retrouver rien quand évoquant  ce moment si particulier.

 

IMGP4058-les-eucaliptus.JPG                                                            JE DECOUVRE LES PREMIERS EUCALYPTUS


Je dépasse le couple italien avec leur petit chien. Chaque fois, nous sommes surpris de nous retrouver  sur le chemin.

Je connais enfin leurs prénoms Gienbattistat et  Marina.

il est au environ de 12h, J'entre dans Ribadiso Da Baixo, les pèlerins attendent l'ouverture de l'albergue

Je commence de rencontrer des petits groupes de pèlerins avec un badge et vétus de tee-shirt jaune. Tout de suite,

je pense à  un groupe de pèlerins qui parcourent le chemin en car. Dans ce cas, il ne sont pas un danger pour les hébergements. 

Je croise une pèlerine. Elle me demande si elle est loin de Ribadiso Da Baixo. Il est sur, que je n'ai pas fais plus de 2 km. Elle me dit que je suis pratiquement arrivé à Arzua.Un simple merci et bon chemin, seront les seuls échanges que nous ferons. Pas très causante la dame !!!

 

IMGP4063---ribadiso-da-baixo.JPG                                                                         ARZUA

 

IMGP4065 arzua

                                                                       CHEMIN APRES ARZUA

Arzua, mais où avais-je la tète. Je trouve beaucoup de tee-shirts jaunes,  ainsi que des pèlerins qui ont finis leur étape du jours,  et qui se rafraichissent confortablement installés aux terrasses des bars.

A une fontaine je fais le plein de ma gourde. Avec le soleil, la chaleur est revenue.

Quand j'arrive au bar de Calle, il est trop tard. J'ai pratiquement parcouru 8 km. je me renseigne sur la prochaine albergue... on me répond  avec le geste des doigts "dos" deux km. Bon l'histoire de 20mn pour mon style de marche!!!

je suis à Salceda. 3 km de parcourus, et toujours pas d'albergue. Je trouve un pèlerin qui tourne en rond, sur son topoguide il à bien un hébergement à titre privé mais il est fermé. Sur la route qui méne vers Empalme,le bar et la terrasse son plein de tee-shirts jaunes. Je rentre me renseigner sur la possibilité d'un hébergement... La même réponse "dos "km m'est donnée. Décidément la notion de distance en Espagne se résume à"dos" à chaque fois.

 

IMGP4066----salceda.JPG                                                            QUELQUES HORTENSIAS SUR LE CHEMIN


j'arrive à Empalme, 4km de plus. Du bar restaurant, de nombreux pèlerins quittent les lieux. À voir leur tète, je devine qu'ils sont comme moi, à la recherche d'un lit pour ce soir. Je ne perds pas de temps pour me renseigner, il va falloir ce la jouer fine cette fin de journée!!!

je Suis à Santa Irene. L'albergue privée est fermée, je ne suis pas du tout rassuré pour ce soir...

je hâte le pas vers l'albergue  de la Xunta. Quand je vois tous les pèlerins qui prennent le frais, je ne pense pas avoir la chance... et pourtant !!!  Je rentre, l'hospitalière est libre. Par geste je lui demande pour dormir et manger

Dormir c'est possible, j'ai du mal entendre,..si pour dormir c'est possible. Par contre  pour manger, il me faudra faire un retour de 1km 500.

je suis dans une chambre, où nous ne sommes que six personnes. Des piéces ont étés ouvertes pour pouvoir accueillir des pèlerins qui continuent d'arriver.

j'ai juste le temps de faire ma lessive, la douche elle se fera à l'eau froide, mais j'en avais tellement besoin.

Quand je vais aller manger, j'ai l'explication des tee-shirts jaunes. Ce sont des Portugais qui font les 100 dernièrs km.

Un car est arrêté au fond du parking, ils descendent par groupe de 8 à 10 personnes pour faire apposer le tampon de l'albergue.

Au retour, sous un abri aux abords de l'albergue, je suis surpris par la présence d'un pèlerin accompagné de son chien.

Ils se sont vu refuser un simple matelas dans l'albergue!!! où est la sollidarité sur ce chemin !!!

j'ai parcouru ma plus longue étape aujourd'hui avec 48km. Demain ,il me reste 23km à parcourir avant santiago.

IMGP4068 salceda                                                   UN FUCHSIA QUi SERAIT BIEN   DANS MON JARDIN


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  • : Le blog de emagny-compostelle
  • : faire Compostelle est à la portée de toutes et tous, chacun selon son rythme. ce que j'écris c'est ce que j'ai vécu, et comment je l'ai ressenti. Ce chemin est plein de surprise faite de rencontres imprévues avec les gens et la nature. J'ai pris le temps d'écouter et de regarder autours de moi. il faut aussi regarder la misére dans lequelle vivent certaines personnes. Prenez autant de plaisirs à lire ce récit que j'en ai pris à parcourir ce chemin.
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